Et si vous faisiez fructifier votre capital humain
Les études ne manquent pas pour prouver ce que le bon sens laisse percevoir : les collaborateurs heureux sont plus performants. Les chiffres varient un peu selon les études mais toutes s’accordent pour démontrer que des salariés épanouis sont plus performants. Ainsi, selon une recherche Harvard/MIT réalisée en 2018, les salariés heureux sont 2 fois moins malades, 6 fois moins absents, 9 fois plus loyaux, 31% plus productifs, 55% plus créatifs ! Et d’autres études vont dans le même sens même si les chiffres varient un peu. Il ressort également que les salariés plus épanouis sont plus résilients, déploient plus d’énergie dans leur travail, sont plus engagés, sont moins stressés. Par ailleurs, un collaborateur content, c’est un client bien traité. Et dans une entreprise, nous sommes tous clients de quelqu’un.
Comment mesurer l’apport d’un investissement sur la qualité de vie au travail ? Déjà, la notion de performance est d’ailleurs au cœur même du concept de la qualité de vie au travail. En effet, « la qualité de vie au travail désigne et regroupe sous un même intitulé les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises ». Cet argument ne suffit pas toujours pour convaincre car pour un certain nombre d’entreprises, c’est la vision à court terme qui compte. Et pourtant, comme il y a le capital financier, il y a le capital humain qui est une autre ressource de l’entreprise. Faire fructifier le capital humain est rentable davantage à moyen ou long terme pour favoriser la créativité, l’innovation, la rétention des talents, et les recrutements par une meilleure marque employeur. Ainsi, mesurer le retour sur investissement pour un euro investi dans le bien-être n’est pas si aisé. Il est plus facile de dire que le mal-être coûte cher car l’absentéisme ou le turn-over sont plus faciles à mesurer. Avez-vous des indicateurs sur l’absentéisme dans votre entreprise ? Combien coûte 1% d’absentéisme par rapport à la masse salariale ? Existe-t-il des indicateurs sur le turn-over ? S’engager dans une démarche de qualité de vie au travail est un projet de transformation, un choix stratégique qui se fait étape par étape et dont les résultats ne sont pas visibles immédiatement.
Agir sur les facteurs de performance
Selon moi, nous pouvons identifier plusieurs sources à l’origine de la performance :
La santé des salariés La santé des entreprises est un enjeu pour l’entreprise. C’est pour cela qu’elle a donné lieu à des obligations légales avec récemment la nouvelle loi « santé au travail » qui est rentrée en vigueur en avril 2022. Cette loi met l’accent sur la notion de prévention au sein des entreprises. Et il existait déjà la loi 4121-1 du code du travail qui indique que « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. ».
Les compétences Bien entendu, pour bien fonctionner une entreprise nécessite que les collaborateurs soient compétents. Les compétences techniques (hard skills) sont importantes mais aussi, et de plus en plus, les compétences douces (soft skills). Celles-ci favorisent notamment l’adaptation, l’apprentissage, la créativité, l’intelligence émotionnelle dans un contexte de plus en plus VUCA (Volatility, Uncertainty, Complexity, Ambiguity). VUCA est l’acronyme de notre décennie et probablement au-delà.
La coopération Ce point rejoint le précédent, il y a une nécessité de travailler davantage en collectif pour faire face aux nouveaux défis. Nous allons vers plus de coopération que de collaboration. Et pour bien coopérer, les relations interpersonnelles sont clés, ainsi qu’un bon niveau d’intelligence émotionnelle qui favorise la communication. J’en profite pour dire qu’un ingrédient majeur du bonheur au travail est le lien social. C’est ce qu’affirme une enquête OpinionWay pour Microsoft France datée de février 2021 : 40% des salariés interrogés citent le fait d’apprécier leurs collègues et l’ambiance parmi les principales sources de bonheur au travail. Est-ce que l’entreprise agit sur les 3 niveaux pour favoriser la performance, la performance durable ?
Il existe plusieurs pistes pour agir et construire les conditions favorables à la performance. N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter avec nous.
La méthode CLEEN, la solution qui allie coaching et neurosciences au service des entreprises et des établissements de santé.
Ce jeudi 18 mars, dans la chronique La pépite, Christophe Jakubyszyn reçoit Salma Harignordoquy, fondatrice de Coach to Cleen.
Ils sont revenus sur le principe de cette plateforme de thérapies pour se libérer des émotions négatives et déstresser pendant la crise sanitaire. Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans Good morning business présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business.
